Ce qu’il faut retenir des demi-finales de conférence NFL
Lors de la présentation de ces demi-finales de conférence NFL, on avait misé sur les favoris pour l’emporter, sachant qu’un tour de playoffs sans surprise était suspect… Et bien la surprise est venue de Baltimore, où les Titans ont fait tomber la meilleure équipe de la saison régulière. Dans les autres rencontres, le spectacle était encore au rendez-vous, et notamment lors d’une première mi-temps surréaliste entre Kansas City et Houston.
San Francisco 49ers 27 – Minnesota Vikings 10
Le film du match
Après avoir forcé un 3&out rapide, les 49ers entament parfaitement le match en marquant sur leur première possession, avec une belle passe de Jimmy Garoppolo pour Kendrick Bourne. Les Vikings vont ensuite répondre et égaliser dans le 1er quart-temps, lorsque Kirk Cousins trouve Stefon Diggs en exploitant les problèmes du CB Akhello Witherspoon. San Francisco passe tout près d’un fumble dans le 2ème quart-temps, mais ils parviennent finalement à aller jusqu’au bout et c’est Tevin Coleman qui marque au sol. Alors que les Niners tentent de faire le break avant la mi-temps, Eric Kendricks intercepte une passe de Jimmy Garoppolo, ce qui permet aux Vikings de passer un field-goal et de n’être menés que de 4 points à la pause (14-10).
San Francisco va faire la différence dans le 3ème quart-temps, en haussant le ton des deux côtés du terrain. Une nouvelle belle réception de Bourne permet aux 49ers de marquer un field-goal, puis Richard Sherman s’illustre en interceptant une passe de Kirk Cousins. Après cette récupération de la défense, les Niners insistent au sol avec 8 courses de suite qui débouchent sur un touchdown de Tevin Coleman. Ils marqueront 3 points de plus en fin de quart-temps, après avoir récupéré un ballon mal négocié par Marcus Sherels sur un punt. Puis dans le dernier quart-temps, la défense de San Francisco va écœurer Kirk Cousins et Minnesota. Plusieurs drives sont stoppés net par des sacks, dont le dernier du match qui s’achève sur deux sacks coup sur coup.
Les Niners remportent le duel du jeu au sol
Une des clés de ce match était un duel entre deux jeu au sol performants. D’un côté, le monstre à trois tête des 49ers (Coleman, Breida, Mostert), et de l’autre, l’impact de Dalvin Cook. Et bien il n’y a pas eu match. San Francisco a dominé dans ce secteur comme dans les autres, et affiche 186 yards au total en fin de rencontre, contre seulement 21 pour Minnesota.
Kyle Shanahan a l’habitude de donner le ballon au running-back en forme et qu’il sent capable de faire la différence sur le match. En fin de saison régulière, Raheem Mostert était souvent l’élu, mais ce week-end, c’est Tevin Coleman qui s’est illustré. L’ex RB des Falcons gagne 105 yards en 22 courses et s’offre un doublé. De son côté, Mostert ajoute tout de même 58 yards. Et Breida gagne 17 yards mais n’a pas beaucoup eu la balle.
En face, Dalvin Cook a souffert et n’a pas réussi à avoir l’impact habituel. Parfaitement muselé en début de match, il a ensuite été bien moins utilisé au sol du fait du retard qu’avait pris Minnesota. Cook termine avec seulement 18 yards en 9 courses.
La défense de San Francisco est montée en puissance
Un peu en difficulté sur la fin de saison, avec notamment plus de points alloués, moins d’impact du pass-rush et quelques blessures, la défense de 49ers a retrouvé son meilleur niveau pour ce match de playoffs. Pour illustrer simplement la performance, une stats suffit. Les 49ers ne concèdent que 147 yards au total, le plus faible total en playoffs de l’ère Superbowl. On a pourtant cru en début de match que les Vikings allaient pouvoir exploiter quelques zones faibles, mais San Francisco a su corriger le tir. En effet, le CB Akhello Witherspoon a été en difficulté sur le drive du touchdown des Vikings, en étant coupable d’une faute (DPI) avant d’allouer le touchdown de Stefon Diggs. Robert Saleh a immédiatement réagi en sortant son CB, et son remplaçant (Emmanuel Moseley) a été très bon ensuite.
Une des zone où s’est faite la différence est le pass-rush des 49ers, de nouveau efficace. Le retour de Dee Ford n’est pas une coïncidence, car les 49ers ont été bien moins tranchants sans lui sur la fin de saison. Ford s’offre un sack personnel, mais son activité a permis de libérer les autres spécimens de la ligne défensive de San Francisco. Nick Bosa réussit 2 sacks, et les 3 autres linemen (Buckner, Armstead, Thomas) s’offrent aussi 1 sack chacun. Les Niners ont progressivement pris le dessus sur la ligne offensive des Vikings, et la pression est devenue de plus en plus forte sur Kirk Cousins. Le QB n’affiche que 172 yards, avec 1 touchdown et 1 interception en fin de match.
Le joueur du match
Difficile de sortir un joueur car la force des 49ers est avant un collectif de grande qualité. L’importance du jeu au sol pour faire la différence est tout de même à mettre en avant, puisque cela à permis aux Niners de contrôler le match et le temps. Tevin Coleman a été très efficace pour faire avancer son équipe, et il a également été capable de conclure à 2 reprises. L’efficacité de Coleman et du jeu au sol de San Francisco a notamment permis à Jimmy Garoppolo de ne pas trop forcer. Le QB ne tente que 19 passes (11 réussies), pour 131 yards, avec 1 touchdown et 1 interception.
Baltimore Ravens 12 – Tennessee Titans 28
Le film du match
Dès le début, lorsque Lamar Jackson lance une interception sur la première possession des Ravens, on a senti que ce match ne se passerai surement pas comme prévu. Cette récupération de Kevin Byard permet aux Titans de frapper les premiers, avec un touchdown spectaculaire du TE Jonnu Smith. Baltimore se retrouve alors mené à la fin du 1er quart-temps, chose qui n’était arrivé qu’une seule fois cette saison. En début de 2ème quart-temps, les Ravens se font stopper sur 4th down, et dans la foulée, sur la première passe de Ryan Tannehill, Kalif Raymond creuse l’écart avec un touchdown de 45 yards. Baltimore et Lamar Jackson tentent de réagir, et réussissent de belles actions qui font avancer l’équipe. Mais les longs drives ne se terminent que par des field-goals, et les Ravens rentrent aux vestiaires menés 14 à 6.
Baltimore reprend sur les mêmes bases dans le 3ème quart-temps, avec un nouveau long drive, marqué notamment par une grosse course de Jackson. Mais encore un fois, Tennessee tient bon et stoppe l’adversaire sur 4th down. 13 actions, 0 point pour les Ravens. De leur côté, les Titans sont bien plus efficaces. Derrick Henry montre encore sa puissance en calant une course de 66 yards sur 3rd down, puis le RB se transforme en QB pour trouver Corey Davis et faire grandir l’écart. C’est ensuite la défense de Tennessee qui s’illustre, avec un fumble forcé par Jurrell Casey sur Lamar Jackson. Et Ryan Tannehill punit les Ravens en plongeant pour un nouveau touchdown. Le 3ème quart-temps se termine avec une 3ème parte de balle pour Lamar Jackson, une interception de Kenny Vaccaro. Baltimore va réduire un peu l’écart en marquant enfin un touchdown dans la dernière période, mais ce sont bien les Titans qui créent la sensation en s’imposant 28-12.
Trois pertes de balle qui font mal
Faisons simple, on n’a pas reconnu l’attaque de Baltimore ce week-end. Le probable MVP de la saison, Lamar Jackson, a encore eu ses moments de génie mais la défense de Tennessee a globalement su éviter les « big plays ». Les Ravens ont d’ailleurs abandonné le jeu au sol pur pour tenter de revenir, mais ça n’a pas payé. En forçant Lamar Jackson à lancer plus souvent (59 passes), ce jeu a entrainé des erreurs et notamment 2 interceptions. Le QB perd également une troisième balle, sur un fumble. Et sur ces 3 récupérations, Tennessee en profite pour marquer 14 points au total.
L’autre fait marquant de ce match a été l’incapacité des Ravens à conclure, et/ou la capacité des Titans à hausser le ton sur les actions clés. Ainsi, les longs drives de Baltimore n’ont jamais débouché sur un touchdown, avant celui, insignifiant, du 4ème quart-temps. Et Tennessee a réussi à récupérer la balle plusieurs fois en stoppant des 4th downs. Les Ravens ont donc gagné beaucoup de yards (530), mais ils ne marquent que 12 points…
Une formule qui fonctionne en playoffs
Les Titans ont fait un très gros match, et ils ont été fidèles à leur style de jeu actuel. Comme face aux Patriots, ils ont réussi à faire la différence grâce à un bel équilibre. La défense fait son job, Ryan Tannehill est peu prolifique mais efficace, et Derrick Henry marche sur l’adversaire.
Ainsi, le QB est devenu le premier joueur de l’histoire à gagner 2 matchs de playoffs alors qu’il a lancé pour moins de 100 yards. Tannehill avait lancé pour 72 yards face aux Pats, et il affiche 88 yards hier. Sauf qu’il a également lancé 3 passes de touchdown. Sur le banc en début de saison, l’ex QB des Dolphins n’est qu’à une victoire d’un Superbowl…à Miami.
Le joueur du match
C’est encore facile cette semaine car Derrick Henry a de nouveau été dominateur. Le RB des Titans gagne 195 yards en 30 courses, s’offrant ainsi des records. Il est d’abord le premier joueur à afficher plus de 175 yards lors de 2 matchs consécutifs de playoffs. Et il est également le premier à enchaîner 3 matchs avec plus de 180 yards. Comme la semaine dernière à New England, Henry a transpercé la défense adverse. Sa plus longue course est d’une distance de 66 yards, et c’est juste après qu’il lance son touchdown. Henry est dans une telle forme que Mike Vrabel se permet d’être créatif avec lui.
Kansas City Chiefs 51 – Houston Texans 31
Le film du match
La première mi-temps de ce match a été tout simplement surréaliste et exceptionnelle… Le début de match tourne à l’avantage de Houston, qui mène 24-0 en début de 2ème quart-temps. Le public est sous le choc. Tout commence avec une bombe de 54 yards de Deshaun Watson pour Kenny Stills, qui profite d’une erreur de couverture. Ensuite, les équipes spéciales des Texans contrent un punt et double la mise en seulement 2 minutes. Et alors que la défense de Kansas City se reprend, Tyreek Hill négocie mal le ballon sur un dégagement et Watson trouve Darren Fells dans la foulée. Un field-goal en tout début de 2ème quart-temps porte le score à 24-0.
Mais la situation va se renverser dans un 2ème quart-temps encore plus fou. Le déclencheur est un superbe retour de punt de Mecole Hardman, qui permet ensuite aux Chiefs d’ouvrir leur compteur sur un touchdown Damien Williams. Sur le drive suivant, Houston décide de tenter un « fake punt » sur ses 40 yards, mais Kansas City ne cède pas et récupère la balle en super position. Patrick Mahomes et Travis Kelce ne se font pas prier pour punir les Texans. Puis sur le kick-off qui suit, Houston perd un fumble, et le duo marque un nouveau touchdown. Les Chiefs marquent 3 fois en 3 minutes 30. Mais ce n’est pas fini car Patrick Mahomes lance son 4ème touchdown du quart-temps, et Travis Kelce son 3ème personnel, pour donner l’avantage à Kansas City à la pause (28-24) !
Sur la deuxième partie du match, Kansas City va poursuivre sa démonstration et prendre le large. Les Chiefs ouvrent les deux quart-temps par des touchdowns. Damien Williams signe un doublé en début de 3ème quart-temps, puis un triplé un peu plus tard, et Patrick Mahomes trouve le TE Blake Bell en début de 4ème quart-temps. Entre temps, Houston parvient tout de même à arrêter l’hémorragie, sur une course de Watson, après avoir pris 41 points consécutifs. Kansas City s’impose 51-31 et devient la première équipe de l’histoire à être mené de plus de 20 points pour finalement gagner de plus de 20 points.
Un beau duel entre Mahomes et Watson
Patrick Mahomes n’est pas responsable du début de match catastrophique de son équipe. Kansas City n’était pas dedans dans le 1er quart-temps, avec un punt contré, un fumble sur un retour et des receveurs qui avaient du savon dans les mains (4 drops). Mais une fois que la machine s’est mise en route, le QB et son attaque ont été impossible à stopper. Comme lors de la 2ème journée face à Oakland, Mahomes lance 4 passes de touchdown dans le seul 2ème quart-temps, histoire de réussir un comeback épique en moins de 15 minutes. A son niveau de MVP, il termine avec 321 yards et 5 touchdowns dans les airs, et il finit aussi leader de son équipe au sol avec 53 yards en 7 courses.
Du côté de Houston, Deshaun Watson n’a pas démérité et il a tout tenté pour suivre la cadence imposée par Patrick Mahomes. Le QB affiche 388 yards et 2 touchdowns dans les airs, où il a souvent trouvé DeAndre Hopkins (118 yards), et il ajoute 37 yards et 1 touchdown au sol. Ce match nous aura permis de voir un duel entre deux des jeunes stars de NFL, et les deux QB devraient nous régaler pour de nombreuses années.
La défense de Houston prend l’eau
Si les Texans ont su profiter des erreurs adverses pour construire un avantage conséquent, ils ont ensuite pris la foudre. Incapables de mettre la pression sur Patrick Mahomes, ils se sont logiquement fait découper par le MVP 2018. Le QB des Chiefs n’a pas été sacké de la soirée, et il a eu le temps de trouver ses receveurs, et notamment Travis Kelce. Houston n’a pas eu de réponse pour le TE, qui attrape 10 ballons pour 134 yards et marque un triplé. Quel que soit le joueur sur lui, un cornerback, un safety, parfois les deux, Kelce a toujours su faire la différence et faire avancer son équipe.
O’Brien et les décisions douteuses
Lorsque les Texans tenteront de trouver des explications après cette folle défaite, ils pourront déjà regarder du côté de leur coach. Bill O’Brien a en effet pris quelques décisions étonnantes dans le 2ème quart-temps. Connu pour être agressif, il est étonnant de ne pas l’avoir vu tenter le coup sur un 4th & 1 en début de 2ème quart-temps. En confiance à ce moment, Houston aurait pu porter le score à 28-0 (plutôt que 24-0) et ainsi compliquer la tâche un peu plus à Kansas City. Surtout que l’agressivité du coach est ensuite revenue, lorsqu’il a décidé de tenter un fake-punt sur sa propre ligne des 40 yards… Après ces deux choix, les Chiefs étaient revenus à 10 points.
Le joueur du match
Difficile voire impossible d’arrête ce Patrick Mahomes. Précis, créatif, mobile, il a encore sorti toute la panoplie de ses qualités sur ce match. Premier joueur de l’histoire à lancer pour 300 yards et à courir pour 50 tout en marquant 5 touchdowns, il a écœuré le défense de Houston. Lorsque le QB de Kansas City est à ce niveau, l’attaque d’Andy Reid est une machine difficile à stopper. Et cela s’est vue lorsque les Chiefs ont marqué 7 touchdowns et 48 points sur 7 possessions consécutives.
Green Bay Packers 28 – Seattle Seahawks 23
Le film du match
Ce match a débuté en faveur des Packers, qui se sont montrés bon en attaque comme en défense. Le premier drive est un exemple du genre, et il se termine par un touchdown de Davante Adam sur une passe d’Aaron Rogers. Derrière, la défense stoppe Seattle sur ses deux premières possessions, avec un sack de Za’Darius Smith et un 3&out. Le défense des Seahawks ressert également les rang après le touchdown initial, et cela permet aux visiteurs de marquer 3 points en fin de 1er quart-temps. Mais la connexion entre Rodgers et Adams fait mal aux Seahawks, qui concèdent des réceptions et une pénalité. Cela permet à Aaron Jones de conclure en marquant au sol. Le RB s’offre même un doublé juste avant la mi-temps, après une pénalité couteuse contre Jadeveon Clowney. Green Bay mène confortablement après 2 quart-temps (21-3).
Seattle revient bien après la pause, et réduit l’écart avec un touchdown en force de Marshawn Lynch. Mais la réponse des Packers est immédiate, avec 2 « big play », la première avec une longue réception de Jimmy Graham, la deuxième avec un touchdown de Davante Adams évidemment. Russell Wilson fait alors tout ce qu’il peut pour faire revenir son équipe, avec ses jambes et sa capacité d’improvisation. Le QB parvient à trouver Tyler Lockett pour réduire l’écart. La défense de Seattle réussit ensuite un stop important, et Marshawn Lynch s’offre un doublé pour ramener Seattle à 5 points (28-23). Mais le score ne bougera plus. Les deux équipe s’échangent quelques sacks sur 3rd down, puis Green Bay va boucler l’affaire en étant efficace sur 3rd down en attaque cette fois.
Rodgers et Adams au-dessus
On dit souvent que Davante Adams est un peu trop seul dans le jeu aérien des Packers, mais ça n’est pas un problème lorsqu’il est dominant comme hier. Le receveur star de Green Bay totalise 160 yards en 8 réceptions (soit 20 yards par réception…) et s’offre un doublé. Joueur cherché par Aaron Rodgers dans les moments importants, il a également répondu présent en fin de match avec une réception clé sur 3rd down qui permet de boucler l’affaire. Lorsqu’il peut compter sur Adams, le QB ne cherche pas ailleurs. Rodgers affiche 243 yards et 2 touchdowns sur ce match, il a montré sa précision chirurgicale sur plusieurs passes, ainsi que sa capacité à réussir les actions importantes pour faire la différence.
Russell Wilson a tout tenté
Comme souvent cette saison, les Seahawks ont semblé parfois limités, parfois en difficulté, mais ils n’ont rien lâché et auraient pu revenir en deuxième mi-temps. Une grande partie des louanges doivent revenir à Russell Wilson, qui porte son équipe sur de longues séquences. Le QB a tout fait pour garder les Seahawks dans le match, avec quelques passes superbes, notamment pour Tyler Lockett (136 yards, 1 TD), et ses jambes. Mal protégé encore hier (5 sacks), il a encore su échapper aux défenseurs adverses grâce à sa mobilité. Toujours pas aidé par ses running-backs, il est également leader des Hawks au sol (64 yards). Wilson termine le match avec 277 yards et 1 touchdown dans les airs. Pas suffisant.
Les Packers plus efficaces sur 3rd down
Une des clés de ce match a été l’efficacité des Packers dans certains moments clés, et notamment sur 3rd down. En attaque, Aaron Rodgers a réussi les passes nécessaires pour faire avancer son équipe, et cela s’est particulièrement vu en fin de match, avec 2 conversions réussies sur le drive final. Au total, Green Bay réussit à convertir 9 de ses 13 tentatives sur 3rd down. Et ça a été également le cas en défense, avec notamment quelques sacks qui ont forcé les Seahawks à se dégager. Za’Darius Smith s’est notamment illustré en première mi-temps, et il en a profité pour sortir un t-shirt avec la mention « snubbed » inscrite dessus, histoire de rappeler qu’il avait été oublié dans les effectifs du Pro Bowl.
En attendant les finales de conférence NFL, place à la finale universitaire