Classement des meilleurs linebackers avant la saison 2017 – 2018

Suite des classements par positions, avec aujourd’hui les linebackers. On débutera par les linebackers extérieurs, que j’ai séparé en 2 groupes, en fonctions des systèmes défensifs dans lesquels ils évoluent (3-4 OLB ou 4-3 OLB). Viennent ensuite les patrons du milieu de la défense, les linebackers intérieurs, poste où l’on observe un changement de rôle et de style. La puissance doit aujourd’hui s’accompagner de vitesse et de vision.

3-4 OLB (Linebackers extérieurs)

Chapeau 1 Chapeau 2 Chapeau 3
Von Miller DEN Sheldon Richardson NYJ Justin Houston KC
Chandler Jones ARI Nick Perry GB Jamie Collins CLE
Melvin Ingram SD Lorenzo Alexander WAS Markus Golden ARI
Whitney Mercilus HOU Shane Ray DEN Derrick Morgan TEN
Ryan Kerrigan WAS Brian Orakpo TEN James Harrison PIT

Von Miller est l’un des joueurs les plus dominants de la NFL (Getty)

 

1. Von Miller (Denver Broncos)

Depuis qu’il est entré en NFL, Von Miller c’est au minimum 11 sacks par saison (sauf en 2013 où il n’a joué que 9 matchs à cause d’une blessure). Tout juste sorti d’une superbe saison 2015, ponctuée par un titre de champion et un trophée de MVP du Super Bowl, Von Miller a confirmé sa domination l’année dernière (13.5 sacks). Il est une force difficile à stopper, et peut faire basculer un match à lui tout seul (Tom Brady ou Cam Newton s’en souviennent).

2. Chandler Jones (Arizona Cardinals)

Meilleur défenseur du front-seven des Patriots, Chandler Jones avait terminé la saison 2015 avec 12.5 sacks. Son transfert avait donc été une petite surprise. Le DE n’a donc pas participé au titre récent de New England, mais il a continué à martyriser les QB adverses dans le désert de l’Arizona (11 sacks).

3. Melvin Ingram (Los Angeles Chargers)

Sur les deux dernières saisons, Ingram a franchi un cap et s’est imposé comme un pass-rusher redoutable, notamment car il est très complet. Il affiche 18.5 sacks et 125 plaquages en 2 ans, et forme un duo intimidant avec Joey Bosa au sein d’une défense des Chargers en pleine progression.

4. Whitney Mercilus (Houston Texans)

On a déjà abordé les cas J.J Watt et Jadeveon Clowney, mais il ne faut pas non plus oublier Whitney Mercilus. Le front-seven des Texans est en effet impressionnant, et Mercilus est peut-être le plus complet du lot. Efficace sur le jeu au sol (103 plaquages sur les deux dernières saison), il est également un pass-rusher redoutable (19.5 sack en 2 ans).

5. Ryan Kerrigan (Washington Redskins)

Surement le joueur le moins (re)connu de ce premier chapeau, Ryan Kerrigan est pourtant un pass-rusher de qualité. Le défenseur des Redskins a totalisé 11 sacks la saison dernière et en affiche 20.5 sur 2 ans. Depuis son entrée en NFL en 2011, il n’a jamais compté moins de 7.5 sacks, une valeur sûre donc.

6. Sheldon Richardson (New York Jets)

A son niveau de 2014, Richardson aurait été dans le chapeau 1. Mais depuis cette saison 2014, où il avait totalisé 8 sacks et avait participé au Pro Bowl, Richardson semble régresser comme pass-rusher (5 sacks en 2015, 1.5 en 2016). Il reste très solide sur les phases au sol et est globalement un défenseur de qualité, mais cette chute du nombre de sacks est étonnante.

7. Nick Perry (Green Bay Packers)

Surchauffe où palier franchit ? A 26 ans, Nick Perry sort de sa saison la plus aboutie avec 52 plaquages et surtout 11 sacks (son record était à 4 en 2013). Ses bonnes performances lui ont permis de devenir un titulaire à plein temps la saison dernière, et il semble capable de confirmer et de s’installer pour de nombreuses années au sein de la défense des Packers.

8. Lorenzo Alexander (Buffalo Bills)

A propos d’explosion, Lorenzo Alexander est surement le joueur qui a fait le plus de bruit. Habitué à un rôle de rotation pendant toute sa carrière, il a enfin trouvé une place importante avec les Bills l’année dernière. Alors qu’il affichait 9 sacks en 9 saisons de carrière, il en totalise 12.5 sur le seul exercice 2016. Alexander semble capable de reproduire ces performances pendant 1 ou 2 saison, car même s’il a 33 ans, il possède une relative fraicheur.

9. Shane Ray (Denver Broncos)

Après une première saison d’observation où il a totalisé 4 sacks, Shane Ray a doublé ce total en étant titulaire lors de 8 rencontres en 2016. Le pass-rusher des Broncos a le profil du joueur qui peut exploser cette saison, et il devra en tout cas prendre ses responsabilités à l’opposé de Von Miller.

10. Brian Orakpo (Tennessee Titans)

Les dernières saisons d’Orakpo à Washington avaient été plutôt compliquées, la faute à des blessures à répétition. Un problème qui semble derrière lui puisqu’il a joué tous les matchs lors de ses 2 saisons avec les Titans. Et mieux, il semble avoir retrouvé son meilleur niveau (17.5 sacks sur les 2 ans).

11. Justin Houston (Kansas City Chiefs)

Il y a environ 2 ans et demi, Justin Houston menait la NFL avec 22 sacks et était nommé dans la 1ère équipe All Pro. Aujourd’hui, après 2 saisons tronquées par les blessures, on ne sait pas trop où positionner le défenseur des Chiefs. A 27 ans, il a encore le temps de retrouver son meilleur niveau, mais ses blessures l’en empêcheront surement.

12. Jamie Collins (Cleveland Browns)

Lui aussi est un ancien Patriots, qui a été transféré alors qu’il faisait partie de meilleur éléments défensifs de l’équipe (ah ! Bill Belichick…). Le « pauvre » Collins n’a pas vraiment gagné au change puisqu’il est passé du futur champion à la pire équipe de la NFL, Cleveland. Il pourrait néanmoins profiter d’une défense plutôt prometteuse, avec notamment le numéro 1 de la Draft, Myles Garrett.

13. Markus Golden (Arizona Cardinals)

Certes, jouer aux côtés de Chandler Jones aide, mais il faut tout de même du talent pour aller chercher le quarterback adverse 12 fois. Markus Golden n’est pas encore un titulaire à plein temps (16 matchs joués mais 3 démarrés seulement), mais sa saison 2016 devrait lui permettre de gagner du temps de jeu et donc de prouver qu’il peut rééditer ses performances sans sortir du banc.

14. Derrick Morgan (Tennessee Titans)                             

Avec Morgan et Orakpo, les Titans ont pu compter sur un duo de pass-rusher à 20 sacks. Pas mal.

15. James Harrison (Pittsburgh Steelers)

A 39 ans, James Harrison semble défier les limites de son corps. Ses séances d’entrainement son mythiques, et sa grinta sur le terrain toujours aussi précieuse. Il est certes loin de son niveau de 2007-2011, mais il mérite une place d’honneur pour l’ensemble de son œuvre.

4-3 OLB

Chapeau 1 Chapeau 2 Chapeau 3
Sean Lee DAL Nigel Bradham PHI Lavonte David TB
Dont’a Hightower NE Thomas Davis CAR Anthony Barr MIN
K.J Wright SEA Bruce Irvin OAK Shaq Thompson CAR
Tevlin Smith JAX Vontaze Burfict CIN Malcolm Smith SF
Vic Beasley ATL Paul Posluszny JAX Tahir Whitehead DET
Sean Lee a su mettre les blessures de côtés pour s’imposer (Fox)

1. Sean Lee (Dallas Cowboys)

Embêté par des blessures lors de ses premières saisons en NFL, Sean Lee est aujourd’hui incontournable au sein de la défense des Cowboys. Impeccable face au jeu au sol et en couverture, il termine la saison avec 145 plaquages au compteur. Pro Bowler lors des 2 dernières saisons, il est également dans la 1ère équipe All Pro en 2016.

2. Dont’a Hightower (New England Patriots)

Après les départs de Chandler Jones et Jamie Collins, la défense des Pats s’est retrouvé un peu dégarnie. Dont’a Hightower a donc dû assumer plus de responsabilités, ce qui n’est pas un problème puisqu’il sait presque tout faire.  Important voire décisif sur plusieurs matchs cette saison, il est l’un des joueurs qui a permis aux Pats de soulever une nouvelle fois le trophée Lombardi.

3. K.J Wright (Seattle Seahawks)

124 plaquages, 4 sacks, et une activité débordante. K.J Wright est peut-être le meilleur 4-3 OLB sur les phases au sol, et est un second rideau très solide au cas où les Bennett ou Avril n’ont pas fait le ménage avant. Chaque saison, Wright semble un peu plus fort, et en 2016 il a été récompensé par un premier Pro Bowl.

4. Telvin Smith (Jacksonville Jaguars)

Telvin Smith confirme sa montée en puissance saison après saison. Déjà intéressant lors de son année rookie en 2014, il s’est installé dans le premier chapeau et devrait y rester pendant quelques saisons. Très solide au sol (plus de 100 plaquages lors de ses 3 saisons pro), il possède également une vision du jeu intéressante en couverture (au moins 1 interception par saison, 2 en 2016).

5. Vic Beasley (Atlanta Falcons)

Positionné DE lors de son année rookie, Vic Beasley avait plutôt déçu (4 sacks). Mais il a su rebondir la saison dernière au sein d’une jeune défense d’Atlanta et surtout dans un nouveau schéma qui l’a fait passer OLB. Bilan, Beasley termine leader de NFL avec 15.5 sacks et a eu des phases de domination très prometteuse. Il y a encore du travail évidemment, comme en témoigne ses playoffs, relativement discrètes.

6. Nigel Bradham (Philadelphia Eagles)

Le défenseur extérieur des Eagles a certes des lacunes en pass-rush, mais il excelle dans les autres secteurs du jeu. Excellent sur les phases au sol, il a totalisé 98 plaquages en 2016. Mais il est également capable de redescendre en couverture pour gêner les passes courtes et moyennes.

7. Thomas Davis (Carolina Panthers)

Le défenseur des Panthers avait donc garder le meilleur pour la fin. Bon en début de carrière, Thomas Davis connaît ses meilleures années depuis qu’il a passé la barre des 30 ans. Après avoir connu son 1er Pro Bowl et son 1er All Pro, il a confirmé avec une nouvelle saison solide et un 2ème Pro Bowl, et ce malgré les résultats décevants de sa franchise.

8. Bruce Irvin (Oakland Raiders)

Pas le plus efficace, Bruce Irvin est en revanche le 4-3 OLB le plus polyvalent. Il est solide contre le jeu au sol (57 plaquages), utile en couverture, et le meilleur à son poste en pass-rush (7 sacks). Son association complémentaire avec Khalil Mack au sein de la défense des Raiders est très intéressante.

9. Vontaze Burfict (Cincinnati Bengals)

On peut ne pas aimer la personne voire le style Burfict, mais il reste un défenseur redoutable et redouté. A l’image du Bruce Irvin, il est capable d’avoir un impact dans tous les secteurs du jeu, comme en témoigne une ligne de stats complète (101 plaquages, 2 sacks, 2 interceptions).

10. Paul Posluszny (Jackonsville Jaguars)

Ses stats (133 plaquages lors de chacune des 2 dernières saisons), ont tendance à gonfler son rendement réel, mais Posluszny reste un défenseur solide sur les phases au sol et en couverture.

11. Lavonte David (Tampa Bay Buccaneers)

Le défenseur des Bucs n’arrivera surement jamais à refaire une saison comme celle de 2013 (145 plaquages, 7 sacks, 5 interceptions), mais il reste sur deux très bonnes saisons. Toujours capable d’aller chercher le quarterback (5 sacks), ou d’intercepter ses passes (1 interception), il est néanmoins apparu en difficulté sur les phases au sol. Son nombre de plaquages a ainsi beaucoup chuté en 3 ans.

12. Anthony Barr (Minnesota Vikings)

Lui aussi s’est montré peu à son aise sur les phases au sol, mais il se rattrape par ses talents de pass-rusher. Car même si cela ne se traduit pas par un grand nombre de sacks (2), Anthony Barr est capable de mettre régulièrement la pression sur le QB adverse.

13. Shaq Thompson (Carolina Panthers)

Thompson pourrait être comparé à Bradham. A savoir un joueur plutôt « discret », avec une feuille de stats jamais très impressionnante, mais un défenseur utile dans tous les secteurs du jeu.

14. Malcolm Smith (San Francisco 49ers)

Le titre de MVP du Super Bowl XLVIII a tendance à faire imaginer Malcolm Smith plus beau qu’il n’est réellement. Surtout qu’il avait remporté ce trophée à l’issu de son seul bon match de la saison, saison où il n’était pas titulaire à plein temps pour les Seahawks. Depuis, il est parti à Oakland, où il a sorti deux saisons abouties. Et il continue son tour de la baie de San Francisco, puisqu’il a rejoint les 49ers cet hiver.

15. Tahir Whitehead (Detroit Lions)

Pas évident d’attribuer la dernière place, mais je l’ai donné à Whitehead pour son rendement lors de la saison 2016. Avec 133 plaquages au compteur, il a su se montrer présent.

ILB (Linebackers intérieurs)

Chapeau 1 Chapeau 2 Chapeau 3
Bobby Wagner SEA Ryan Shazier PIT Jerrell Freeman CHI
Luke Kuechly CAR Jordan Hicks PHI Eric Kendricks MIN
C.J Mosley BAL Mason Foster WAS Alec Ogletree LAR
Zach Brown WAS Christian Kirksey CLE NaVorro Bowman SF
Benardrick McKinney HOU Deion Jones ATL Kwon Alexander TB
Bobby Wagner, référence au poste de linebacker intérieur (Fox)

1. Bobby Wagner (Seattle Seahawks)

Déjà au top depuis plusieurs années, Bobby Wagner a sorti une saison encore plus aboutie en 2016. Inégalable sur les phases au sol (168 plaquages), il est également une menace en pass-rush (4.5 sacks) et lorsqu’il redescend en couverture (1 interception). Ses performances sur le terrain se traduisent par 3 Pro Bowls et 2 All Pro sur les 3 dernières saisons.

2. Luke Kuechly (Carolina Panthers)

Sans son problème (récurrent) de commotions, Luke Kuechly serait surement numéro 1 de ce classement. Mais le linebacker des Panthers a manqué de nombreux matchs sur les deux dernières saisons à cause de chocs à la tête (3 en 2015 et 6 l’année passée). Son futur est évidemment remis en question, surtout à l’heure où les dommages liés aux commotions font les gros titres. A 100%, Kuechly est en revanche l’un des 2 meilleurs linebackers intérieurs, Pro Bowler, All Pro et capable de tout faire sur un terrain.

3. C.J Mosley (Baltimore Ravens)

Impressionnant lors de sa saison rookie (Pro Bowler), C.J Mosley avait été un peu moins fort en 2015. La saison passée, il a retrouvé une excellente contribution, avec un rôle légèrement différent. Moins concerné par le pass-rush (0 sack en 2016, 7 sur les 2 premières saison), il a été en vue en couverture (4 interceptions). Il a été récompensé par un 2ème Pro Bowl en 3 ans.

4. Zach Brown (Washington Redskins)

Parti très fort en début de saison dernière, Zach Brown s’est offert une première participation au Pro Bowl à 27 ans. Il a signé à Washington durant l’intersaison, et les Redskins espèrent qu’il pourra rééditer sa bonne saison (149 plaquages, 4 sacks, 1 interception).

5. Benardrick McKinney (Houston Texans)

Après une saison rookie plutôt réussie, McKinney a réellement explosé en 2016. Solide contre le jeu au sol (129 plaquages), il est également un renfort de poids sur les phases de couverture. Autre point intéressant pour le futur, ses progrès dans le pass-rush, où il contourne ses limites en profitant du travail des joueurs à ses côtés (Clowney, Mercilus).

6. Ryan Shazier (Pittsburgh Steelers)

Avec Ryan Shazier, c’est tout ou rien. Souvent irrégulier, il est aussi bien capable de faire tourner un match à lui tout seul que de le faire perdre. Explosif et intense, il plaque pour faire mal (87 plaquages et 3.5 sacks chacune des 2 dernières saisons). De même en couverture, il arrive régulièrement à intercepter des passes (3 en 2016), mais se retrouve trop souvent exposé.

7. Jordan Hicks (Philadelphia Eagles)

Pour sa 2ème saison dans l’élite, Jordan Hicks a confirmé sa formidable vision du jeu. En 2 ans, il compte déjà 7 interceptions (dont 5 en 2016), un chiffre remarquable pour un linebacker. Cette dimension de LB moderne est très intéressante pour contrer les systèmes offensifs actuel, mais Hicks doit étoffer sa défense contre les phases au sol pour être plus complet.

8. Mason Foster (Washington Redskins)

Fort sur les phases au sol et rarement mis en difficulté lorsqu’il est en couverture, Foster est un linebacker intérieur solide qui fait le boulot qu’on attend de lui. Son association avec Zach Brown va donner aux Eagles une des meilleures paires (voire la meilleure) de NFL.

9. Christian Kirksey (Cleveland Browns)

Pour sa première saison comme titulaire à plein temps, Kirksey a été une bonne surprise au sein d’une équipe de Cleveland à la rue. Excellent sur les phases au sol (143 plaquages), il a également un certain instinct comme pass-rusher (6 sacks lors des 2 dernières saisons). Il faut en revanche qu’il travaille en couverture, où il peut facilement être pris à défaut.

10. Deion Jones (Atlanta Falcons)

Un rookie fait son entrée directement dans le chapeau 2 grâce à une superbe saison qui s’est étendue jusqu’au Super Bowl. Rapidement à l’aise au milieu de la défense des Falcons, Deion Jones démontre des qualités de linebackers modernes. Solide sur les phases au sol, c’est sa vitesse qui fait la différence, que ce soit pour chasser les running-backs adverses ou pour aller intercepter les passes du QB. Ses talents de « playmaker » lui ont aussi permis de marquer 2 TD sur les 3 passes qu’il a intercepté.

11. Jerrell Freeman (Chicago Bears)

Peu glamour mais efficace, Freeman a un style à l’ancienne. Solide contre le jeu au sol, il est également rarement pris à défaut lorsqu’il doit rester en couverture. Mais il manque une explosivité, un brin de folie dans son jeu pour lui permettre de passer un échelon.

12. Eric Kendricks (Minnesota Vikings)

Cela fait 2 ans que Kendricks est en NFL, et cela fait 2 ans qu’il tient son rang au sein de la défense des Vikings. Après avoir flirté avec les 100 plaquages lors de sa saison rookie, il a passé ce cap l’année dernière (109). Son nombre de sacks a un peu baissé (2 contre 4.5), mais cela est surement dû à un changement dans les priorités du poste. Plus souvent appelé à descendre en couverture, il a été très bon avec 9 passes déviées et 1 interception.

13. NaVorro Bowman (San Francisco 49ers)

Patrick Willis a longtemps été mon défenseur préféré et lorsqu’il a pris (prématurément) sa retraite, son binôme NaVorro Bowman sortait d’une saison blanche à cause d’une grosse blessure subie en de finale de conférence lors des playoffs de la saison 2013-2014. Bowman est très bien revenu puisqu’il est Pro Bowler et All Pro en 2015, mais il reste sur une nouvelle saison compliquée à cause d’une blessure subie lors de la 4ème journée. L’accumulation de gros pépins physiques amènent évidemment à se poser des questions sur son rendement pour les années à venir.

14. Alec Ogletree (Los Angeles Rams)

Capitaine défensif des Rams, Ogletree pourrait faire mieux sur le terrain pour montrer l’exemple. Sa saison reste solide mais j’attends plus de la part d’un leader. Son nombre élevé de plaquages (136) masque un peu le fait qu’il se soit souvent retrouvé en difficulté. De même, il n’est pas parvenu a enregistré le moindre sack en 2016 (2 en 2015).

15. Kwon Alexander (Tampa Bay Buccaneers)

En deux saisons Alexander a déjà bien rempli sa ligne de stats. 238 plaquages, 6 sacks, 16 passes déviées et 3 interceptions, le garçon sait faire un peu de tout. Il est surtout à l’aise en couverture, où il n’alloue pas grand-chose, mais les vidéos montrent qu’il doit encore faire des progrès sur le jeu au sol et en pass-rush (moins important).

About The Author

Laisser un commentaire